Le 09 octobre 2025, s’est tenue la huitième édition du CyberDay.lu organisé par la Fondation Restena. Ce rendez-vous annuel dédié à la cybersécurité pour la recherche et l’éducation a également été diffusé en direct sur le site web de l’événement. L’édition 2025 a rassemblé physiquement près de 100 participant-e-s, dont des étudiant-e-s des BTS du Lycée Guillaume Kroll (LGK) d’Esch-sur-Alzette, et a pu compter sur un peu plus d’une 50 aine de vues sur le live streaming. Depuis Belval ou leur (home)office, toutes et tous ont été sensibilisé-e-s aux problématiques de cybersécurité.

L’événement a débuté par l’allocution d’Asmaa Ouraini, Cybersecurity Advisor auprès de l’Institut luxembourgeois de régulation (ILR). Au cours de son intervention, l’importance de la coopération entre régulateurs, entités et acteurs chargés de la réponse aux incidents pour la construction d’un écosystème numérique plus sûr a notamment été mise en exergue. Les éclairages et expertises des spécialistes de la cybersécurité se sont ensuite succédés sur la scène du Skip Pavilion. En 2025, le Ministère des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et du Commerce extérieur – Direction de la défense et l’Université du Luxembourg ont rejoint sur scène BEE SECURE, la Luxembourg House of Cybersecurity (le Computer Incident Response Center Luxembourg - CIRCL), Restena et Proximus NXT intervenant depuis plusieurs années. Tous ensemble, elles-ils ont sensibilisé et formé les participant-e-s à de nombreux sujets.

• Les défis liés à la sécurité de l'information dans les environnements d'enseignement supérieur et de recherche, tels que la gestion de l’informatique fantôme (shadow IT) et des projets de recherche sensibles ou la mise en conformité avec le Règlement général sur la protection des données (RGPD) et la directive portant sur des mesures destinées à assurer un niveau élevé commun de cybersécurité dans l’ensemble de l’Union européenne (directive NIS 2).
• La classification automatisée de la gravité des vulnérabilités logicielles à partir de descriptions textuelles permettant un triage plus rapide et plus cohérent avant la notation manuelle du système d’évaluation Common Vulnerability Scoring System (CVSS).
• Le chiffrement complet des disques (full disk encryption) et la façon réagir lorsque cette mesure de sécurité permettant de protéger les données ne fonctionne pas comme prévu.
• Les risques potentiels liés à l'utilisation des grands modèles linguistiques (Large language models - LLM), un outil capable de comprendre et de générer des textes semblables à ceux rédigés par des humains et pouvant être exploitée pour atteindre des objectifs nuisibles ou non souhaitées.
• La nécessité de parler ouvertement des risques pour améliorer la sécurité informatique de son entreprise.
• L’importance de la résilience ou la capacité de à se remettre rapidement ou à bien s'adapter aux changements ou aux problèmes et la façon dont des compétences indépendantes permettent de la développer et de la maintenir sur le long terme.

En parallèle de la conférence, plusieurs entités ont pris place dans l’espace exposants organisé pour l’occasion. BEE SECURE, Digital Learning Hub, Proximus NXT et Women Cyber Force – Women4Cyber Luxembourg y ont présenté plus en détail leurs offres de services, de formations ou bien encore leurs activités dans le domaine de la cybersécurité.